Le programme

Jeudi 26 juin

9h : Accueil

9h30 : Mot du Président

9h45 : Mot de la collectivité

10h15 : Quiz interactif : associations et collectivités

10h45 : Table-ronde | Quelles solutions des collectivités locales face à la crise du logement ?
Face à une crise du logement qui s’aggrave – effondrement des attributions dans le parc social, loyers inabordables dans le parc privé, précarité énergétique, difficulté des copropriétés, etc. – les collectivités locales sont en première ligne. Quels sont les leviers dont disposent réellement les communes et intercommunalités, pour agir face à l’ampleur du défi ? Cette table-ronde mettra en débat les outils à disposition des élus, mais aussi les réformes nécessaires pour renforcer leur capacité d’action, notamment en matière de production de logements réellement abordables. Elle invite les élus à partager leur vision et à repenser le rôle du local dans la lutte contre la crise du logement.

12h15 : Cocktail déjeunatoire

13h45 : Assemblée générale de la Fapil

15h30 : Ateliers au choix
      Prévention des expulsions : regard européen sur les stratégies mises en œuvre par différents pays avec Sarah Coupechoux (Responsable de la mission Europe à la Fondation pour le logement des défavorisés)
Lors de cet atelier, nous comparerons les dispositifs de prévention des expulsions mis en place dans divers pays européens. Ce sera l’occasion de prendre du recul vis-à-vis de la législation française, de remettre en question certaines idées reçues et d’identifier des mécanismes éprouvés à l’étranger qui pourraient être adaptés et appliqués en France.
      L’habitat inclusif : en quoi ça consiste ? avec l’association Familles Solidaires
Accompagnés du groupe associatif Familles Solidaires, nous reviendrons sur la définition de l’habitat inclusif, sur les publics cibles de ces projets, sur leurs formes juridiques et immobilières et sur les modalités d’accompagnement des publics logés. Nous nous demanderons comment ces projets peuvent être adaptés aux publics modestes et quels sont les liens entre le logement d’insertion et l’habitat inclusif.
      Développer une offre de logement réellement abordable dans un contexte de prix du foncier élevé avec l’ADIL 68, et Dorothée Legrain (Responsable de développement immobilier solidaire à ALEOS – IMEOS)
Depuis 2000, les prix des logements anciens en France métropolitaine ont été multipliés par 2,6, principalement en raison de la hausse du prix du foncier. Lors de cet atelier, en nous inspirant des expériences des territoires transfrontaliers, nous chercherons à comprendre comment concilier l’accessibilité financière des logements avec la flambée des prix fonciers. Nous examinerons les outils à disposition des pouvoirs publics afin de résoudre cette équation à l’échelle nationale et locale. Enfin, nous explorerons les moyens permettant aux structures de logement d’insertion de s’intégrer efficacement à ces dispositifs.
      Comment redonner du sens au travail social ?
Les acteurs du secteur constatent depuis plusieurs années, une perte de sens du travail social vécue et ressentie par les équipes sociales : demande accrue de reporting et de travail administratif, services publics de droit commun plus difficilement accessibles, évolution des rapports avec les financeurs, etc. Cet atelier permettra de travailler de façon pratique sur les leviers qui peuvent être activés pour redonner du sens au travail social.        La mobilité des personnes logées, quelles initiatives et réponses sur les territoires ?
Le logement dans le diffus est un moyen concret de mettre en œuvre l’insertion par le logement mais peut être source d’éloignement et d’isolement dû à un accès inégal aux moyens de transports. Comment agir pour une insertion durable qu’elle soit liée à la formation ou professionnelle face à un éloignement des logements des pôles d’activités ? Comment les collectivités territoriales et les associations peuvent-elles être sources d’initiatives pour lier accès aux logements et accès à la mobilité face aux nouveaux enjeux d’aménagement des territoires ? Quels sont les outils déployés sur les territoires pour rendre effective la mobilité pour toutes et tous ?

17h : Visites guidées de Mulhouse (places limitées)

19h : Soirée cocktail à l’Auberge du Zoo

Vendredi 27 juin

9h : Accueil

9h30 : Table-ronde | Prendre en compte la participation des personnes accompagnées
avec Raphael Weisskopff (Directeur de l’association L’Îlot), Laetitia Overney (Sociologue et Professeure à l’Université Le Havre-Normandie) et deux représentants du CRPA (conseil régional des personnes accompagnées et accueillies) de la Région Grand Est
Depuis la fin des années 1990, la façon de penser l’accompagnement des personnes évolue avec une plus grande prise en compte de la parole des personnes accompagnées. Nous observons ainsi un ensemble de changements de pratiques : la mise en place d’instances ou d’outils de participation des personnes accompagnées, la prise en compte des souhaits des personnes dans le choix du logement, le rapport aux réservataires dans le choix du refus, etc. Cette table ronde tentera de répondre aux enjeux suivants : Dans quelle mesure les cadres existants favorisent-ils une réelle participation des personnes ? Comment s’assurer que la participation soit un réel outil d’insertion, de remobilisation, et d’autonomisation, et non juste une injonction ? De quelle manière les équipes sociales appréhendent et intègrent cette dimension dans leur travail ? Quelles sont les conséquences en termes de pratiques sociales et comment accompagner au mieux ces évolutions ?

11h : Table-ronde | De partenaires à opérateurs, l’évolution du rapport entre associations et financeurs avec notamment Claire Thoury (Présidente du Mouvement associatif), Véronique Fages (Directrice régionale adjointe de la DREETS en charge des politiques d’hébergement – logement, de solidarités et d’insertion professionnelle
Depuis une vingtaine d’années, les rapports entre les associations et les financeurs publics ont profondément évolué. La contractualisation massive avec les services de l’Etat ou les collectivités ont favorisé la structuration du partenariat mais ont également soulevé des interrogations sur l’indépendance associative. La montée en puissance du secteur associatif avec un accroissement des effectifs et des financements, s’est accompagnée d’une exigence croissante en matière de cadre et d’objectifs fixés par les appels à projets, des appels à manifestation d’intérêt voire des marchés publics. Ces évolutions nous amènent à nous interroger : comment conserver une liberté d’action et de critique ? Quelles sont les conditions d’un partenariat équilibré ?

12h30 : Mot du Président

12h45 : Déjeuner

14h : Clôture des Rencontres nationales